Une mère de famille, salariée ex-gréviste est licenciée pour faute grave, pour s’être présentée à son poste de travail !
Depuis la fin du conflit de juin 2011 qui a duré 43 jours, la société SAMADA, filiale du Groupe Monoprix, a instauré une pression psychologique constante sur les salariés.
Un an après, le constat est éloquent : après s’être débarrassé (licenciements, ruptures conventionnelles) de dix salariés ex-grévistes, la direction licencie pour faute grave, sans aucun scrupule, un onzième salarié : une mère de famille : Karine,douze ans d’ancienneté sans jamais que son travail ne soit remis en cause.
La direction lui reproche de s’être présentée à son poste de travail le 30 juillet 2012, d’avoir badgé et d’avoir travaillé, alors que cette dernière lui avait donné son accord verbal à plusieurs reprises pour modifier ses congés.
Dès sa prise de poste, Karine se voit notifier un mise à pied conservatoire d’un mois, période pendant laquelle elle ne touchera aucun salaire, dans l’attente d’un entretien individuel pouvant aller jusqu’au licenciement.
Bizarrement, ces onze départs ont un point commun être militant actif CGT et avoir participé à la grève de 43 jours de juin 2011 !
Nous dénonçons, cette discrimination faite aux salariés qui ont participé à la grève de juin et dénonçons le non respect des engagements pris par la direction dans l’accord de fin de conflit qui prévoit qu’aucune sanction ne sera prise à l’encontre des grévistes. Et pourtant !!!
Es-ce la seule raison ? Que cachent ces départs ? Ont-ils un lien avec le rachat de Monoprix par Casino ?
AUDIENCE AU TRIBUNAL DES PRUD'HOMMES 14h30 lundi 10 décembre
A l’issue de l’audience, une conférence de presse est organisée le lundi 10 décembre 2012 à 17h au siège de l’Union Départementale CGT du Rhône avec la présence de Karine et de Douha Manoubi.
CGT Samada