Communiqué du syndicat Sud Santé-Sociaux du rhône
Violences policières contre les manifestants lors du congrès de la FEHAP le 6 octobre à Lyon
Le 6 octobre 2011, les salariés du secteur sanitaire et social étaient rassemblés à la Cité Internationale de Lyon, pour protester contre la dénonciation de leur Convention Collective devant leurs patrons du syndicat FEHAP réunis en congrès.
A l’appel de l’intersyndicale SUD, CGT, CFDT, FO, CFTC et CNT, près de trois milles manifestants venant de toute la France se trouvaient là pacifiquement.
Lors de ce rassemblement, les forces de l’ordre – en nombre excessif – ont gazé les manifestants. Trois d’entre eux, salariées de la Clinique Mutualiste de St Étienne, refluant devant cette agression violente, ont fait alors une chute dans un trou de trois mètres, ceci occasionnant des blessures très graves. Pour l’une d’entre elles, le pronostic vital est engagé : elle souffre notamment d’un traumatisme crânien important et son état est très préoccupant. Les deux autres manifestantes sont également grièvement blessées.
Le Syndicat SUD apporte son SOUTIEN SANS RÉSERVE à ces trois camarades de la CGT hospitalisées, ainsi qu’à leur famille.
En tant que co-organisateurs, le Syndicat SUD condamne la répression des forces de l’ordre et exige que la FEHAP, à l’origine des dispositifs policiers disproportionnés et brutaux, assume son IMPLICATION.
Communiqué du Syndicat CNT Santé Social du Rhône du 6 octobre 2011.
Les salariés venus clamer leurs slogans et porter leurs revendications, se sont vus opposer une répression féroce. En effet, dans un mouvement de recul suite à plusieurs gazages, 3 personnes ont chuté de plusieurs mètres au travers des grilles défectueuses de la Cité Internationale.
Ces personnes qui d’habitude nous soignent, se retrouvent à leur tour, hospitalisées à cause de violences policières totalement injustifiées !
Deux personnes ont été arrêtées et, sous la pression des grévistes, immédiatement relâchées, tandis que certains employeurs narguaient de leur fenêtre les manifestants.
La répression n’entamera pas notre détermination à lutter pour la défense de nos acquis sociaux !