Une cinquantaine d'enseignantEs en grève se sont rassemblés devant le rectorat de Lyon le lundi 19 janvier, pour protester contre la sortie d'établissements du dispositif de l'éducation prioritaire, et réclamer une vraie réforme garantissant des moyens pour les établissements dans les quartiers populaires.
A l'appel de SUD et la CGT, la grève avait pour objet notamment de réclamer des moyens supplémentaires permettant une baisse d'effectifs par classe, l'intégration de plus d'établissements dans le dispositif, mais aussi une réelle baisse de la charge de travail des personnels, associée à des conditions d'étude correcte pour la jeunesse populaire. A cela s'est ajouté la revendication du versement de la même prime à tous les personnels : en effet, les assistants d'éducation en sont toujours privés.
A l'heure où l'Etat patron augmente la prime des recteurs de 10000 euros, pas un sou n'est donnée en plus pour l'éducation prioritaire !
Une AG a réuni les grévistes, insistant sur la nécessité d'une coordination des établissements, notamment dans la perspective des DHG (Dotation horaires) qui s'annoncent catastrophiques.
Il a été proposé de participer à la grève du 3 février, qui, si elle provient au départ d'une initiative unilatérale et sectaire de la FSU, peut représenter une étape dans la construction d'une lutte autour des conditions de travail dans l'éducation prioritaire.
Poursuivons la construction du rapport de force